Culture
"Crache le soleil" de Camille Goudeau : quand l'ombre devient icône
Éléonore Poussière ne voulait pas devenir un symbole. Juste disparaître, se reconstruire, respirer sans être regardée. Dans Crache le soleil, Camille Goudeau nous plonge dans une métamorphose lente : de l’anonymat à la visibilité forcée, du silence intérieur aux regards publics. Un roman puissant, qui explore ce que signifie exister quand ton image t’échappe.
"Douce Menace" de Léa Simone Allegria : le Caravage, l'amour et les fantômes du passé
Rome, un couple en balade, un tableau qui déraille. Dans Douce Menace, Léa Simone Allegria orchestre une rencontre vertigineuse entre le présent d’Alba et Nino et l’ombre du Caravage. Derrière les ruelles ensoleillées, la douceur du voyage se teinte d’une tension sourde : et si l’art détenait des secrets capables d’ébranler les cœurs ?
"Les derniers jours de l'apesanteur" de Fabrice Caro : quand l'adolescence pèse plus qu'on ne l'i...
Daniel est en terminale. L’adolescence s’étire, lourde de promesses et de doutes. Dans Les derniers jours de l’apesanteur, Fabrice Caro nous embarque dans les dernières semaines avant le Bac — un moment suspendu où chaque regard, chaque chanson, chaque rupture compte. Ce roman doux-amer mêle nostalgie, absurdité et vérité crue : on rit, on se reconnaît, et parfois on serre les dents.
« Entre toutes » de Franck Bouysse : toute la délicatesse des silences
Avec Entre toutes, Franck Bouysse confirme son talent de conteur des émotions brutes et des destins cabossés. Loin des artifices, son écriture continue de creuser les sillons de l’intime, avec une justesse qui bouleverse. Un roman qui, sous sa sobriété apparente, déploie une puissance rare.
« La Collision » de Paul Gasnier : un premier roman qui percute autant qu'il bouleverse
Avec La Collision, Paul Gasnier signe un premier roman coup de poing. Dès les premières pages, on est happé par une écriture vive, tendue, qui capte l’instant où tout bascule. Un récit haletant où se mêlent la violence des chocs, physiques et intimes, et la fragilité des existences qui s’entrechoquent.
« La Bonne Mère » de Mathilda Di Matteo : plongée au cœur de Marseille et des blessures familiales
Avec La Bonne Mère, Mathilda Di Matteo signe un premier roman qui ne laisse pas indifférent. Entre Marseille, secrets de famille et blessures intimes, elle déploie une écriture sensible et directe qui capte dès les premières lignes. Un récit à la fois brut et tendre, qui interroge ce qu’on hérite… et ce qu’on choisit de devenir.
« Tant mieux » de Amélie Nothomb : un voyage entre humour noir et résilience
Avec Tant mieux, Amélie Nothomb revient avec un roman aussi mordant que subtil. Entre humour noir et petites vérités sur nos vies, elle réussit encore une fois à nous surprendre. Un récit court, vif et ironique, qui se lit d’une traite.
« Récolte à la lumière du jour » de Erri De Luca, l'écriture comme moisson, précédé de "Œuvre sur...
Introduction
« Un été 79 » de Jean-Philippe Blondel : ce moment suspendu entre l'enfance et le monde des grands
Nous sommes en 1979. Dans une ville de province où l’ennui rime avec soleil écrasant, un adolescent de 16 ans découvre ce que c’est que le vertige des premières fois : les virées en mobylette, les vinyles dans le salon, les silences gênés à table… et surtout cette sensation floue que tout est en train de basculer. Jean-Philippe Blondel nous plonge dans ce court roman comme on ouvrirait un album photo oublié dans un grenier. Et les images défilent : une mère absente, un père distant, un frère plus ou moins complice, et ce garçon qui tente de se frayer un chemin entre solitude, pulsions et désir d’émancipation.
« Ma vie sans moustache » de Romain Puértolas : Enquête argentinesque, moustache et mystère.
Imaginez un ex‑flic devenu écrivain qui part en Patagonie à la recherche d’un Hitler qui aurait survécu… après 1945. Oui, vous avez bien lu : dans Ma vie sans moustache, Romain Puértolas troque la moustache iconique pour… l’absence totale de cet attribut facial, tandis que son enquête le mène en Argentine, à San Carlos de Bariloche, sur les traces de la prétendue dernière cuisinière d’Hitler .
« Récits de saveurs familières » de Erri De Luca : Quand la cuisine devient littérature.
Attention, ce petit livre ne se déguste pas, il se savoure à la petite cuillère. Dans Récits de saveurs familières, Erri De Luca ne nous parle pas juste de cuisine. Il nous parle d’enfance, d’amour, de transmission. Il nous parle de l’Italie, bien sûr, celle qui mijote, qui roussit, qui chante même dans la vapeur d’un plat de pâtes.
« Greta et Marguerite » de Kalindi Ramphul : feel-good et larmes salées sous les aurores boréales
Quand deux femmes que tout oppose se retrouvent liées… par le même homme. Dans Greta et Marguerite, Kalindi Ramphul nous offre un duo aussi improbable qu’attachant : Greta, jeune hôtesse de l’air solaire, et Marguerite, une architecte bretonne au look soigné et à la vie bien rangée.Un drame, un lien invisible, un vol pour la Finlande. Et voilà nos deux héroïnes embarquées dans un road-trip aussi déjanté qu’introspectif, au cœur d’une forêt nordique qui cache bien des secrets.