"Douce Menace" de Léa Simone Allegria : le Caravage, l’amour et les fantômes du passé

Rome, un couple en balade, un tableau qui déraille. Dans Douce Menace, Léa Simone Allegria orchestre une rencontre vertigineuse entre le présent d’Alba et Nino et l’ombre du Caravage. Derrière les ruelles ensoleillées, la douceur du voyage se teinte d’une tension sourde : et si l’art détenait des secrets capables d’ébranler les cœurs ?

"Douce Menace" de Léa Simone Allegria : le Caravage, l'amour et les fantômes du passé

1 - Pourquoi on adore ce livre ?

Parce que Léa Simone Allegria transforme la contemplation d’un tableau en thriller émotionnel. Alba et Nino tombent sur une toile attribuée au Caravage, peut-être un autoportrait oublié, peut-être un piège. La peinture devient un personnage à part entière : elle fascine, inquiète, trouble le couple et le lecteur. Entre les pas feutrés des galeries et l’écho de la Rome baroque, l’autrice joue avec les ombres et la lumière comme le maître italien, mêlant désir, jalousie et quête de vérité. Un roman qui avance à pas lents mais sûrs, où chaque détail compte.


2 - Pour qui est ce livre ?

Pour les amateurs d’art qui aiment sentir la poussière des musées et l’électricité des secrets. Pour les lecteurs qui préfèrent la tension subtile aux rebondissements tapageurs, et qui savent qu’un regard peut contenir plus de danger qu’un coup de feu. Pour ceux qui aiment quand la ville devient un personnage : Rome, ici, n’est pas un simple décor mais un labyrinthe sensuel où l’Histoire respire dans chaque pierre.


3 - On lit ou pas ?

Oui, mille fois oui. Douce Menace n’est pas un simple roman d’art, c’est une méditation sur la vérité et le désir. Léa Simone Allegria réussit à faire palpiter le mystère sans jamais céder au cliché, offrant un texte élégant, lumineux et légèrement vénéneux — comme un Caravage qui vous suit du regard.




Editions Albin Michel : 20,90 €