"Les derniers jours de l’apesanteur" de Fabrice Caro : quand l’adolescence pèse plus qu’on ne l'imagine
Daniel est en terminale. L’adolescence s’étire, lourde de promesses et de doutes. Dans Les derniers jours de l’apesanteur, Fabrice Caro nous embarque dans les dernières semaines avant le Bac — un moment suspendu où chaque regard, chaque chanson, chaque rupture compte. Ce roman doux-amer mêle nostalgie, absurdité et vérité crue : on rit, on se reconnaît, et parfois on serre les dents.

1 - Pourquoi on adore ce livre ?
Parce que Fabrice Caro met le doigt sur ce qui fait mal et ce qui fait sourire : les rendez-vous manqués, les boums embrumées, les albums cultes que l’on partage pour exister. Il raconte Daniel, un adolescent entre deux âges, coincé entre nostalgie de l’insouciance et fantasmes de l’avenir. Le style est précis, les dialogues cruels et tendres à la fois, et les détails — du baby-foot au poster de Sardou — font vibrer cette mélancolie ordinaire.
2 - Pour qui est ce livre ?
Pour qui a gardé un pan du lycée dans son cœur, pour qui a tremblé avant le Bac, pour qui vit l’adolescence comme un tremblement. Pour les lecteurs qui aiment l’ironie, l’humour de l’absurde, la vérité des émotions adolescentes. Si tu aimes les romans qui ne te laissent pas indemne, mais sans te briser, c’est ce livre qu’il te faut.
3 - On lit ou pas ?
Oui, sans hésiter. Les derniers jours de l’apesanteur est un bijou qui ne crie pas, mais qui résonne : nostalgie mêlée de rire, d’envies, de regrets. Fabrice Caro prouve encore une fois qu’il peut faire de l’intime un grand roman, avec peu de choses : une chambre d’ado, une chanson, un peu d’absurde, et la grande question de savoir comment grandir quand on n’est pas encore prêt.
Editions Sygne Gallimard : 20 €