Le crowdfunding, un investissement pas boring pour nous, les femmes

Et dire qu’il y a seulement 50 ans et des poussières, les femmes en France ne pouvaient pas ouvrir de compte bancaire sans l’accord de leur mari. Comme si l’argent ne pouvait être qu’une affaire de mâââle, ou du moins les gros sous (pas les petites dépenses du quotidien, type racheter le lait ou du PQ, qu’on nous laisse volontiers), ceux qu’on épargne, qu’on investit, qu’on plaaaace, madame, et qui peuvent « faire des petits ».

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Faire des petits avec peu

Askip, nous n’aurions ni le goût ni le talent de faire fructifier notre capital ? N’importe quoi. Eh oui, de récentes études ont prouvé le contraire, et témoignent qu’en matière de placements, si les femmes sont encore moins nombreuses que les hommes à se lancer (la faute au fameux syndrome de l’imposteur), elles seraient pourtant très douées (sans dec’).
Allez poussez-vous, préparez la monnaie, on arriiiive ! Ok on n’a pas là tout de suite le capital pour investir dans un triplex mais il existe d’autres solutions bien plus accessibles qui offrent un rendement très attractif pour une mise de départ à taille humaine (la nôtre, quoi). Et notamment celle du crowdfunding qui, en trois clics et quelques euros, permet de prendre place dans le game des investisseurs.


T’es une fille et tu connais pas le crowdfunding ? #NMAQ

Pour faire simple (on vous JURE que ça l’est), les plateformes de crowdfunding telle que financer.com aussi appelé « financement participatif », mettent en contact des porteurs de projets avec des investisseurs (vous, donc). En gros, après avoir vérifié la fiabilité d’une plateforme, on prépare les billets (20 euros suffisent), et on peut direct commencer à tester ses talents de business girl sur une période courte (de 12 à 24 mois). En terme d’investissement, on peut alors opter pour le don pur et simple (trop choute), le prêt ou le fameux investissement au capital.


Concrètement, comment investir et récupérer mes gains ?

Concrètement, après l’inscription sur le site, il suffit d’aller « faire son marché » dans le catalogue de projets proposés, selon ses goûts, ses envies et son feeling. Services aux particuliers ou aux entreprises, projets sociaux, culturels, environnementaux, restauration…, les aventures sont aussi multiples et désirables que les portants chez Zara un premier jour de soldes. Du coup, il est conseillé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, histoire de diversifier ses investissements surtout si on fonctionne au coup de coeur. Ensuite, si on a opté pour le prêt rémunéré, on reçoit chaque mois ses intérêts (jusqu’à 10%). Bim. Pratique et rapide. Dans le cas d’achat de capital, on récupère ses gains (en moyenne 9%) en fin de période, qu’on peut alors réinvestir ou transférer illico sur son compte en banque. Ding ding ding [bruit des pièces qui tombent sur notre compte, sourire du conseiller].


Le crowdfunding, ou comment mettre des paillettes dans son épargne

Vous l’aurez compris, le crowdfunding, c’est donner du sens à ses placements (et nous les meufs, on aime bien ça, le sens…). Malin, généreux et plus secure que la bourse, il devrait nous convaincre d’abandonner le livret d’épargne à la papa qui fait pioncer nos trois francs six sous, et nous décider à réveiller enfin notre argent en l’envoyant dans l’économie réelle (vas, ma grande, n’aie pas peur).
Et si, dans quelques mois, vous balanciez comme ça : « Tu as vu ces petits restaus de poké qui cartonnent ? Bha c’est moi un peu qui les ai lancés et grâce à ça, j’ai financé mes vacances à Ibiza », ça serait quand même très stylé, non ?


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