Je DETESTE avoir TORT (mais j’ai des ASTUCES)

Je DETESTE avoir TORT (mais j’ai des ASTUCES)

Franchement je ne suis pas de mauvaise foi. Mais je n’ai pas souvent tort. Non mais c’est vrai, ça ne vous fait pas ça ? Les gens nous contredisent par principe mais dans le fond, ils savent bien qu’on a raison.

Du coup, si jamais je me rends compte qu’en fait, pour une fois, je m’embourbe et ai tort, je n’aime pas ça du tout. Du tout du tout du tout…

Alors j’ai des astuces pour n’avoir pas trop tort quand même.

1. Trouver le silence

Si vraiment vous sentez que c’est foutu, vous avez dit une énorme connerie : taisez-vous fièrement.

Genre : « Nan mais c’est bon, c’est bon. On va pas en parler des heures là, tu t’emportes mais franchement ‘y a pas mort d’homme. »

Oui c’est un peu la méthode connasse mais bon, on se défend comme on peut.

2. Savoir tenir tête

Parfois je tente le tout pour le tout : je sais que j’ai tort mais je tiens tête. Ça participe à me faire appeler « chieuse » par certains…

Du coup, lorsqu’on me dit : « Mais c’est pas en Allemagne c’est en Alsace ça ! », je tiens bon et sors un : « Maiiiiis non, je te parle de CE TRUC qui est fait en Allemagne, après peut-être que ça s’est développé en Alsace aussi mais à la base, c’est à Berlin au XIXème siècle que c’est apparu. » Toujours placé un petit mytho historique, ça met le doute.

3. Plier vers humour

Pour avoir tort avec une classe absolue, je renverse ma tête en arrière, cheveux en folie, je ris à gorge déployée et dis : « Oh mais ouiiiii quelle gourde je fais moi ! Je confonds la lune et le soleil parfois ! Non mais tu as raison bouchon [ajoutez un petit surnom infantilisant], tu as complètement raison je suis d’accord. »

Voilà, l’autre n’a même plus le plaisir de briller avec son savoir, je l’ai annihilé à force de grands éclats de rire.

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4. Faire passer pour fou

« Mais ça va pas. Non mais… Mais ça va pas ? N’importe quoi. » Et clore ainsi.

Je fais souvent passer les autres pour fou, ça permet de planquer un peu sa propre folie… Si j’ai complètement tort mais que l’autre s’excite comme un malade pour me dire que « SI SI SI on met de la saucisse piquante dans la pizza Diavola ! », je laisse un silence, le regarde droit dans les yeux, tire une taffe sur ma cigarette imaginaire et lui fais comprendre que franchement, pas la peine de s’énerver, on s’en fout quoi…

5. Entendre un fantôme

« Oh putain fais gaffe ! Non rien c’était une abeille ou un frelon ou une chauve-souris… » Et je reste là à observer l’horizon comme si un monstre des ténèbres allait surgir.

Le point de discorde ? Vu mon regard flippé, il est oublié !

Ça permet de rebondir sur un sujet très con du type : « Oh purée moi en quatrième B je me suis fait piquer par un bourdon. La vache ce que j’ai eu mal ! Juste là tiens regarde, j’ai encore la cicatrice. »

 

Du coup ça va, je n’ai jamais vraiment tort…

LP.

 

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