Ces PERIPETIES citadines qui me rendent DINGUES

Ces PERIPETIES citadines qui me rendent DINGUES

Je suis du genre à adorer la ville car je suis souvent aussi grise et de mauvais poil qu’elle. Mais tout de même, il y a des jours où la ville nous veut vraiment du mal.

Ce genre de péripéties qui vous fout une journée en l’air, vous découpe le moral en deux, vous bousille votre ego trip…

1. La mauvaise synchro des portes automatiques

Me prendre une porte automatique du coin de l'épaule parce qu'elle ne s'ouvre pas assez vite alors qu'on a notre musique de guerrière-je-vais-sauver-le-monde dans les oreilles a le don de casser toute mon attitude. Je passe de « Je vais conquérir le mooooonde » à « Oups aïe ouhla pardon madame, zut… »

2. Glisser sur une feuille

Le truc qui m’énerve le plus, c’est de glisser sur une feuille morte. Lorsqu’il neige OK, c’est normal, on se pardonne c’est pas de notre faute : le terrain est hostile.

Mais quand c’est l’automne et que tu ripes bizarrement sur la feuille mouillée, ça te flingue le dos et te donne l’air très con. Ça me tue une journée.

3. L’entrée ratée

Je me balade dans le Marais, il fait froid, je souffle de la fumée, c’est chic et cosy, hop je vois une toute petite boutique de bijoux faits main… Oh allez, allons jeter un œil en vitesse, discrètement…

Je pousse la porte le plus doucement possible car tout est calme et feutré, tout le monde chuchote là-dedans. Je rentre. Et paf ! je me prends les pieds dans le tapis de sol, je fais des grands mouvements de bras, pousse un gros « OOOUUUPS » et ai un rire niais. Les vendeuses me regardent avec leur air aussi sec que l’air et je n’ai plus du tout envie d’acheter quoi que ce soit mais je suis obligée de rentrer quand même faire genre que je regarde des trucs. Histoire de montrer que je ne suis pas venue là juste pour me prendre le tapis. 

4. Marcher sur mon pied

C’est peut-être que je n’ai pas tout à fait fini mon évolution, mais il m’arrive de riper sur moi-même. Ça donne une espèce de « oups oula pardon » à mon moi, totalement ridicule.

Du coup je m’en veux de m’excuser toute seule, puisqu’en même temps je ne veux pas m’excuser mais m’énerver contre moi… Complexe.

5. Monter un escalator

Je me rue vers l’escalator pour aller plus vite et là… UUuuugh. Première marche, deuxième marche… Il est arrêté.

J’ai toujours l’impression d’être un chiot de deux semaines qui tente pour la première fois de monter un escalier… Je finis rouge et essoufflée et tous ceux qui ont pris les marches lambda m’ont tous doublée… J’aime pas les escalators.

6. Ecraser un truc mou

Non non pas une crotte de chien, ça j’ai un radar pour les éviter mais un truc mou, genre un mouchoir.

Je le sens encore de longues minutes après, sous mon pied, là, comme un parasite. J’ai envie de tremper mes chaussures dans de la javel, et mon pied avec. Je ne sais pas, ce sentiment de truc mou non identifié me perturbe : est-ce un mouchoir ? Est-ce un oiseau mort ? Est-ce un vieux biscuit ? C’est traumatisant.

7. Avoir un truc dans mon dos

Dans le métro, sentir un truc dur dans mon dos (non bien sûr je vérifie que ce ne soit pas un homme sinon je donne un très grand coup de coude) : un sac, une valise, le coude de quelqu’un…

C’est une petite pression psychologique durant cinq stations qui me donne envie de hurler : « Me TOUCHE PAS ! »

 

Toquée ? Oui un peu…

 

LP.

 

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