J'ai des TOCS de BOUFFE

J'ai des TOCS de BOUFFE

Entre la bouffe et moi, l'histoire d'amour passionnelle dure depuis de loooongues années !

Elle est là pour me soutenir quand je vis un chagrin d'amour intense, mais aussi pour déterminer si oui on non je me sens à l'aise au resto avec mon nouveau crush (si je commande un plat avec de la sauce tomate ou du fromage qui pue, c'est tout gagné), bref, elle m'accompagne dans touuuus les moments de ma vie.

Mais comme dans toutes les histoires de couple, on a pris des petites habitudes de vie commune, elle et moi… Enfin, surtout moi. Et mes petits tocs guident le déroulement de touuuus mes repas !

1. Le tri

C'est le petit toc qui rend ma mère coooomplètement folle depuis que je suis gamine : je trie minutieusement les petits pois dans le riz cantonnais. Ils n'ont rien à faire là-dedans, hein, franchement, ils n'ont aucun intérêt, donc je les fais rouler touuuut doucement sur le bord de mon assiette et hop, ils y restent !

2. La ruse

Technique utilisée pour tous types de gâteaux mi-bons, mi-dégueux, comme les Délichoc ou les Petits écoliers, la ruse consiste à manger le bord en premier, hyper vite, en mâchant à peine, avant de consacrer un loooong moment à boulotter le chocolat qui reste !

3. La construction

Je sais, au fond de moi, que j'ai toujours eu une âme d'architecte de l'extrême. Mais comme je suis allergique aux maths, j'ai abandonné ce beau projet il y a un moment. Heureusement, la purée me permet d'assouvir cette passion ! Je finis par la laisser refroidir tranquillement pour mieux façonner des pâtés, des immeubles et des ponts futuristes !

4. Le découpage

En général, j'évite de manger des pains au chocolat avec des gens que je connais trop peu, sous peine de les traumatiser à vie… Je les engloutis couche de pâte par couche de pâte, en terminant par le chocolat. Forcément, ceux qui les croquent à pleines dents peuvent se sentir un poil perturbés...

5. L'assemblage

Je suis capable de réaliser des sandwiches avec absolument tout et n'importe quoi. Mon préféré reste quand même le « spécial brasserie » que je fais machinalement quand je suis en dîner au resto avec Charmant en empilant une frite, un morceau de salade, un morceau de viande, et ainsi de suite.

6. Les petites histoires

J'ai toujours eu une imagination ultra débordante que je mettais au service de tous les copains, à la cantine, petite. Alors les petits suisses natures se transformaient en château et le sucre en neige empoisonnée… Bon, en grandissant, je me suis un peu calmée là-dessus. Quoi que, pour mes petits neveux je fais parfois une exception...

7. La délicatesse

La viande, oui. Mais alors le gras de viande, c'est noooo way ! Je suis capable de passer une heure à traquer le moindre petit filament graisseux à retirer avec couteau, fourchette, tronçonneuse, moissonneuse-batteuse, tout pour ne pas sentir ce goût dans mon bec fin !

8. La superstition

Une fois, j'ai entendu une lointaine tante de ma mère raconter qu'elle avait failli se couper la langue avec un opercule de yaourt… Depuis, je tiens ces suppôts de Satan aussi éloignés de moi que possible et je les essuie touuuujours à la cuillère !

 

MDS

Crédit Photo : Instagram