Devenir TATA est tellement mieux qu’être MAMAN

Devenir TATA est tellement mieux qu’être MAMAN

Désolée, c’est ma théorie et je me fais régulièrement détester par toute ma famille pour cela : « Tu peux pas dire ça, c’est la plus belle chose au monde d’être maman »… Ah ouais avec tes cernes violacés et tes traces de vomi sur l’épaule ? La plus belle chose du monde, REALLY ?

Non sérieusement c’est pas ça la plus belle chose du monde, c’est de devenir TATAAAAA !

Parce que là c’est le pied. Le gosse te surkiffe parce que tu l’engueuleras jamais autant que papa et maman, il ne te demandera jamais de l’aider à mettre ses chaussettes et bien sûr, tu pourras le jeter très loin dès que bébé, il fera dans sa couche…

Big up mini-nièce !

1. Le jeté de bébé

Couche, vomi, hurlements… J’ai le droit de lancer la gosse dans les bras de son papa ou de sa maman. C’est exactement ce qu’il me faut : tant que le bébé sent le bébé et fait des bulles, ça va, mais la limite se trouve où ses déjections commencent. Pouvoir de tata, bim.

2. Le câlin du dimanche

Comme on la voit moins on peut l’avoir pour soi dans ses bras quand elle est trop cool et toute peace. « Tiens, elle est de bonne humeur, prends-là si tu veux ? »

Mais grave, viens là bébé tout mou ! On a l’impression de se balader avec un gros chat sympa dans les bras et tout le monde nous regarde avec envie parce qu’elle est trooooooop chou dans nos bras. Mais pof, elle commence à bouger comme un lapin affolé, on la repose et on va boire notre café. Le pied !

3. La tata-cadeau

Comme on ne se ruine pas en couche et en lait en poudre, je peux craquer sur des trucs inconscients qu’aucune maman raisonnée n’achèterait car « Ça ne va durer que 1 mois. » Ah nous petits chaussons trop mignons (et bien trop chers pour trois centimètres de laines), décoration pour la chambre qui ne font plaisir qu’à la maman et mini perfecto pour bébé tellement beau (mais tellement immettable) ! Parce que les cadeaux inconscients, ce sont les meilleurs !

4. La chance de l’absence

« Oula ouh dis, moi je vais acheter du pain tiens ! » Et hop, on va fumer une petite clope dehors avec la bande des jeunes…

Parce qu’être tata, ça veut dire aussi ne pas être là ! Quand le gosse a décidé de nous sortir une dent ou de nous piquer une colique de 9h du matin à 13h sans répit… Je m’éclipse geeeeeentiment et je reviens les oreilles aussi fraiches qu’après une rando quand les autres ont les oreilles qui saignent et sont épuisés par le marathon « berceuses et comptines qui calment ».

5. La bonne oreille

Être tata c’est aussi pouvoir choper le môme et discuter avec les parents : et ça leur fait un bien fou ! Je vois bien que quand je libère la maman de la gosse, pof : elle peut enfin foncer sur le saucisson et le pinard.

On arrive à la rescousse, on fait les tartines de houmous, on tient le biberon pour qu’elle tienne son verre de vin. Bref, tata c’est super-héroïne.

6. La tata anti-culpabilité

Entre la belle-maman qui lui dit qu’il ne faut pas tenir la p’tite comme ça, la mamie qui lui explique comment on calme les pleurs et le tonton qui a sa théorie flippante sur les vaccins, eh bah les parents, ils n’en peuvent plus, ils paniquent, ils culpabilisent.

Moi comme je n’y connais rien (et qu’après tout, les enfants deviennent des adultes depuis la nuit des temps - sauf Benjamin Button qui a eu un petit pépin, je ne vois pas), je ne ramène pas ma fraise. Pire, je suis plutôt du genre à sortir « Hey sérieux comment tu fais pour avoir des cheveux si beaux avec la p’tite, c’est ouf, tu t’en sors trop bien ! »

Et quand la mère me regarde, dépitée, voyant la petite pleurée encore, je ris et parle plus fort genre : « T’inquiète elle a juste un caractère de merde. »

 

Non vraiment, tata, c’est le poste clef.

 

LP.

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