Parce qu'on en a dans la CULOTTE, cette année, nous REFUSERONS de faire ÇA !

Parce qu'on en a dans la CULOTTE, cette année, nous REFUSERONS de faire ÇA !

Vous savez, toutes ces petites remarques insidieuses, ces petites réflexions qu’on subit au quotidien sans toujours forcément savoir comment bien réagir, les blagues un peu machos de son collègue qui croit affirmer sa virilité et épater la galerie féminine…

Tout ce qui fait que, au quotidien, on est sans cesse renvoyées à notre condition de « femme » parce qu’on n’a pas de zizi entre les jambes !

Et si on arrêtait, tout simplement, d’accepter TOUT ça ?

1. Accepter le collègue de boulot qui balance ses vannes pourries sur le « sexe faible »

Ce type un peu lourdaud là, qui s’imagine qu’il est TELLEMENT spirituel parce qu’il se pointe toujours avec une de ses blagues spéciales « j’en ai une bonne, tu vas faire pipi dans ta culotte ! ». Eh bien, non. Pas cette fois, on passe notre tour. D’abord, on ne rigolera pas, et au mieux on le regardera d’un ait atterré en laissant un silence bien lourd s’installer. Son machisme devrait en prendre un coup…

2. Laisser faire passivement celui qui vous coupe systématiquement la parole

Comme si une femme n’avait jamais rien d’intéressant à dire… C’est scientifiquement prouvé : dans l’entreprise, les femmes jugées « trop bavardes » (oui, on est tellement bavardes qu’on a osé émettre une opinion ! Diantre !) se font généralement couper la parole par leurs homologues masculins. Ainsi, si un homme s’avise d’être porteur d’idées et de les exprimer, il est 10% plus « compétent » au regard des autres. Si c’est une femme ? Elle est bien entendu 14% moins productive… Donc non, on ne se laissera pas faire, et on reviendra à la charge jusqu’à être entendues !

3. Fuir le zozo qui nous siffle dans la rue

Avec généralement un langage bien imagé qui accompagne les sifflets, au cas où on n’aurait pas  BIEN compris le message subtil qu’il veut nous faire passer… Alors non, on ne s’enfuira pas tête baissée comme une coupable en se jurant de ne plus jamais mettre une robe. On gardera la tête haute, pour qu’il puisse LUI se sentir coupable et baisser la tête !

4. Laisser passer les réflexions et comportements sexistes du quotidien

Ne pas se dire que de toute façon, ça ne sert à rien, que la société ne changera jamais et que certains sont irrécupérables… Si leurs parents ont foiré leur éducation, vous êtes prête à vous en charger ! Parce que oui, c’est sans doute fastidieux, mais faire bouger les choses petit à petit, mine de rien, ce n’est jamais une perte de temps (et vu le temps qu’on a encore à passer ensemble, autant que ce soit du temps sympa non !). Alors on relève le niveau dès qu’on en a l’occasion !

5. Jouer sur la corde sensible « je suis une petite chose fragile »

Nom de nom, on ne va pas en plus jouer VRAIMENT les sexes « faibles » en battant des cils et en prétextant être vraiment trop nunuche pour monter une chaise de bureau ! Si on ne sait pas s’y prendre, évidemment, on demande de l’aide à son voisin ou sa voisine d’open space, mais sans simagrées et plaisanteries douteuses sur notre petite cervelle de moineau… Halte là, on est quand même au 21è siècle ! 

 

 

Aurélie Poumailloux

Crédit photo / Pinterest