PUBIS : j’ai tenté le POIL LIBRE, VERDICT

PUBIS : j’ai tenté le POIL LIBRE, VERDICT

Le printemps arrive et le désherbage massif de pubis va commencer ! On souffre, on rougit, on fait des points rouges bref… On commence à se demander si ce petit pubis ne mérite pas un peu plus de tendresse et de naturel…

Alors on a testé le free-pubis et on vous dit.

1. La repousse relou

Ça fait depuis nos quinze ans qu’on épile la bête d’une manière ou d’une autre et finalement, on n’a jamais vu notre pubis tel qu’il est au naturel… Alors on s’est dit que c’était le moment de se lancer, de voir ce que ça faisait, de se la jouer Bob Dylan et Janis Joplin au pays des pubis. On s’est mis à chanter « Hoooow manyy roads must a pubis walk doooown, Befoooore you call him a pubiiiis »

Et on a planqué épilateur et cire pour l’observer pousser. OK, au début, on a eu envie de mourir. Entre les poils incarnés et ceux qui décidaient de sortir juste-là, bien trop haut pour que ça fasse un triangle cohérent, on s’est dit que notre pubis était perdu à jamais.

2. L’envie de tout raser

C’est un peu comme quand on décide d’arrêter le fromage… On a sans cesse envie de replonger… Plus d’une fois on a failli sortir notre tondeuse et ratiboiser tout ça. On se sentait un peu « sale », un peu bordélique, pas clean quoi…

La faute à trois poils irréguliers qui nous faisaient nous demander si nous même on n’était pas un peu négligée, et si franchement, notre vie n’était pas aussi vide de sens que cette toison pubienne clairsemée…

3. La découverte de la nature

Et puis finalement, pas à pas, en voyant se dessiner nos nouveaux poils, en les apprivoisant, en prenant soin d’eux, on a commencé à sentir la nature nous envahir.

Ce que ça fait du bien de se sentir belle au naturel. De ne pas avoir à contrôler la moindre parcelle de sa peau. De se dire qu’en lâchant prise, on était vachement jolie quand même… Et d’ailleurs, on ne s’est jamais faite autant draguer qu’avec cette nouveauté, juste-là, secrètement gardée.

4. L’amitié tissé

On s’est donc vu tisser une belle amitié avec notre buisson, un peu trop peut-être… On le regardait sous tous les angles, on se comparait à des mannequins des années 70 et on commençait à se demander si on n’allait pas la mettre en photo de profil Facebook…

5. Le recadrage contrôlé

Alors bon, on s’est quand même un peu contrôlée. On a recardé bien en face notre toison et on lui a dit : « Ecoute-moi bien cocotte, que tu te sentes libre est une chose, mais c’est tout de même moi qui garde le contrôle. »

Alors on a délimité joliment la chose avec quelques bandes de cire et on s’est sentie reprendre le pouvoir sur notre corps.

6. Le beauté retrouvée

On ne sait pas si on va garder pour toujours un toison fournie (c’est vrai que le mini maillot est tentant mais juste impossible avec des poils qui dépassent…)

En tout cas cette quête du poil nous a permis de voir qui on était vraiment : femme, avec des poils, un pubis rebondi et en fait vachement sexy. Que l’on coupe, tonde, raccourcisse n’est pas bien grave, ce qui compte, c’est l’acceptation et la fierté de ce qu’on est.

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