SAFARI TUEUR

Avons-nous plus de légitimité à être sur cette Terre que les animaux ? Certains pensent que oui.

Alors que le 15 avril 2014, les députés adoptent un amendement donnant la définition juridique suivante : les animaux sont des  « êtres vivants et doués de sensibilité », on voit encore aujourd’hui des crimes aberrants, des fous assoiffés de sang prêts à payer des fortunes pour tuer et décimer.

1. Cecil, le lion à crinière noire, tué pour 50 000 €

 

L’icône du Zimbabwe, Cecil, résidant au parc national Hwange, s’est retrouvé dépecé, la tête tranchée après une chasse d’une quarantaine d’heures. 50 000 € furent versés pour tuer le symbole de tout un pays, le prix à payer pour tuer le chef d’une des plus importantes meutes du parc. Les six lionceaux de Cecil vont subir les conséquences de ce drame : être tués par le nouveau mâle dominant qui deviendra chef de la meute.

2. Une girafe abattue par Sabrina Corgatelli, experte comptable américaine

SAFARI TUEUR

Après la mort du lion Cecil, c’est au tour d’une girafe d’Afrique du Sud de subir la frénésie barbare de quelques écervelés. L’Américaine Sabrina Corgatelli poste sur Facebook la photo de son trophée et indique en sous-titre : « Jour # 2 j’ai eu une vieille girafe. Un animal étonnant !!! je ne pouvais pas être plus heureuse. » Elle peut se vanter d’autres performances du genre : un impala, un phacochère et un gnou.

3. Axelle Despiegelaere, mannequin tueuse


La jolie blonde belge, mannequin pour L’Oréal, a perdu son contrat après une photo plus que gênante. Elle parade devant une jolie gazelle… morte. Un commentaire sur Facebook laisse supposer que c’est bien elle qui a tué la bête. L’Oréal annonce alors que son contrat est terminé. Malheureusement, on ne peut pas rompre avec la bêtise.

4. La mode des trophy hunts

SAFARI TUEUR

La « chasse au trophée » ou trophy hunts est un business juteux. Légale dans une vingtaine de pays comme l’Afrique du Sud ou la Namibie, les États évaluent le prix de la chasse en fonction de la rareté de l’animal : 82 € pour un babouin ou 38 000 € pour un éléphant. Les États affirment que l’argent reçu de ces chasses va en aide aux populations. La majeure partie des bénéfices va aux firmes et agences gouvernementales.

 

Écœurement et incompréhension…

 

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