J’ai TROP MERDÉ, comment me faire PARDONNER ?

J’ai TROP MERDÉ, comment me faire PARDONNER ?

Ohoh… Grosse boulette là. Vous avez merdé dans toute votre splendeur. Vous avez gentiment déposé votre cerveau sur le bord de la route et êtes partie faire votre jolie connerie sans vous soucier de rien…

Bon, aujourd’hui vous avez récupéré votre petit cerveau sur le bord de la route, et vous avez regardé ce que vous avez fait et… OH PUTAIN DE CONN* que je suis ? Mais qu’est-ce qui m’a pris bordel de gnou bourré ?!?

1. La plate vérité

Bon bah voilà. L’humain est parfois con comme un bébé poulpe. Qu’il s’agisse d’avoir menti, d’avoir fait un sale coup à une amie ou d’avoir carrément trompé Charmant. Bah on le dit. De toute façon si vous ne le dites pas, votre cerveau va moisir de culpabilité et vous vous donnerez à vie des coups de pelle dans la nuque…

Alors histoire de souffrir, autant que ce soit grâce à l’honnêteté.

2. Le coup de pelle

Bien sûr, maintenant que vous avez été honnête, vous allez vous prendre deux trois grands coups de dico sur la tronche. Non mais ça fait mal mais c’est nécessaire pour l’autre de vous fustiger un bon coup et pour vous, de vous rendre compte qu’on ne peut pas se séparer de son cerveau comme ça.

Normal en même temps, il va pas cautionner comme ça, d’un bloc, que le temps d’une soirée, vous avez laissé votre cerveau sur le bord de la route pour voir ce que ça faisait…

3. La brise marine

Vous savez, cette petite brise un mi-sympa, un mi-glaciale… Bon bah vous allez vivre avec cette brise un bon bout de temps. Vous ne saurez pas trop si cela annonce que « Chouette il va faire beau ! » ou que « Oh purée, c’est la saucée assurée. »

Là, il faut savoir jouer du K-way. L’enfiler, se découvrir, sortir le nez dehors, se recouvrir… Parce que la personne blessée va être dans tous ses états pendant quelques temps. Vous devrez donc suivre ces mouvements orageux et les accepter (bah ouais eh, c’est vous qui avez merdé quand même).

Lorsque le temps s’assombrit, soyez rassurante et compréhensive. Maintenant que vous avez remis votre cerveau, vous pouvez trouver les bons mots.

4. Le chocolat chaud

Quand il fait mouillé, froid, humide, pourri… le plus agréable, c’est un gros chocolat chaud avec de la cannelle dégusté sur le canapé, sous un plaid.

Eh bien vous devrez vous transformez en gros chocolat chaud à la cannelle. Montrer que même si vous avez été une grosse barrique bourrée, une idiote mensongère ou tout autre chose pas très réjouissante, vous avez aussi un côté blanc, même rose chamallow… Et que vous avez choisi de vivre du côté rose chamallow et pas marron pourri.

5. La mémoire longue

Le temps passe, le mauvais souvenir s’efface… Tant mieux. Mais attention, ne croyez pas que vous êtes sauvée. Vous avez laissé une grosse cicatrice et la plaie va se rouvrir de temps en temps.

Il faut trouver une parade pour ne pas retomber dans les drames du début et avancer. N’avoir le droit que d’en parler qu’autour d’un café dehors, ne pas être autorisé à crier, ne pas pouvoir répéter plus de trois fois par semaine ses questions, avoir un code pour lorsque l’autre souhaite en parler…

Le tout est que cette bouse n’empoisonne pas votre vie… Sinon, c’est que le pardon n’est pas possible, et qu’il faut le laisser partir… #GrosSnif mais peut-être qu’il ou qu’elle reviendra.

 

LP. 

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