Ma VIE dans le TRAIN (ou comment j’ai décidé de VOYAGER en PONEY)

Ma VIE dans le TRAIN (ou comment j’ai décidé de VOYAGER en PONEY)

Vous ne comptez  plus le nombre d’aller-retour en train que vous avez fait, mais avez vu votre haine grandir envers les amis de la locomotive… Car pas une fois, vous avez  passé un bon voyage en train !

 

 

 

 

 

1. Le retard

Déjà, il faut arrêter de croire les indications d’horaires des trains : le coup du « 19h07 » est un fake total. S’ils mettaient « 19h et des bananes » ou « entre 19h et 20h », on se rapprocherait davantage de la vérité.

2. La place dans le train

Une fois le train arrivé (s'il le souhaite) il faut courir, courir vite pour tenter de se faufiler dans un wagon déjà bondé et, au culot, de réveiller une petite mamie pour lui demander si son siège voisin est vide. À croire qu’ils font exprès de ne pas mettre assez de trains, histoire que l’on soit collé les uns aux autres… C’est peut-être une démarche sociale… Une sorte de giga-câlin de fin de journée pour le bien-être de l'humanité…

3. Le carré VIP 

Du coup, vous vous estimez heureuse quand vous avez réussi à dégoter la place du vélo… C’est ce petit carré, existant en fin de train, prévu pour ranger les vélos toujours inexistants – non, mais le mec qui a un vélo n’est pas dingue, même pour faire 200 bornes, il l’enfourche plutôt que de se taper le train ! On peut (presque) étaler ses jambes et avec un peu de chance, ne s’assoir sur qu’un seul chewing-gum collé sur la moquette !

 

 

 

 

 

4. Le contrôleur

Vous êtes donc confortablement installée à la place vélo sur votre jolie petite moquette. Le bruit des rails et le cahin-caha du wagon datant de la naissance des diplodocus vous bercent tranquillement lorsque vous êtes interrompue par un  : « Control’titre’transport m’dame » Vu sa petite casquette tartignole vissée sur le crâne, vous vous dites que c’est votre « TRITRE DE TRANSPORT » qu’il demande avec cette douce voix bourrue et mal-aimable…

5. L’amende

Vous tendez gentiment votre billet avec un sourire soumis et M. Mal-aimable vous lance : «  Ah-vous-êtes-en-période-blanche-et-vous-avez-mis-période-bleue-c’est-période-blanche-c’est-férié-c’est-blanc-c’est-euros ».  PARDON ??? Non, mais ne cherchez pas. Même les machines jaunes de la gare vous veulent du mal.

6. L’alternative

Tellement fatiguée d’un service si médiocre, vous envisagez sérieusement de vous payer un poney et d’arpenter les contrées avec votre brave bourrin. Au moins, lui sera inconfortable pour une bonne raison !

 

Vous sortez du train avec une heure de retard, avez mal au dos et n’avez plus un kopeck pour passer un bon weekend. Le contrôleur, lui, aura une petite prime pour ses amendes versées… On espère au moins qu’il passera un bon weekend grâce à nous !

 

 

Crédit Photo : Pinterest