SEXE et CINEMA : on a testé – Dirty Dancing

 

3, 4, Musique ! Attention c’est parti pour le tchatcha… Come here loverboy !

Nous commençons à danser. Forcément, le petit jean taille haute ne me fait pas du tout des fesses de déesse et mon mec à l’air d’un ado trop maigrichon dans son marcel noir. Passons. Quelques pas et mon compagnon me fusille un orteil en m’écrasant le pied. On reprend. Il est ravi de devoir mettre sa tête dans ma poitrine. Je le repousse avec chic, tout comme dans le film et lui se vautre par terre. Moins chic… Mon chien trouve ça très drôle et vient lui faire une léchouille sur le nez. Mon mec se marre et je dois taper du pied pour le rappeler à l’ordre.

« BABYYYYYY », chanté-je à tue-tête m'avancant vers lui à quatre pattes. Il retient un fou rire parce qu’on voit mes seins qui dépassent de mon décolleté. Impossible de porter une chemise décolletée sans que l’on voie tout une fois penché… Je me râpe les genoux par terre… Genre brulure au dixième degré fait sur un tatami, mais, digne, je retiens mes larmes et continues mon numéro de charme.

Mon mec se met à faire le « air guitare » et on dirait plutôt un métaleux qui bouge ses cheveux fous qu’un Patrick qui a la classe – d’ailleurs, qui peut avoir la classe en imitant un joueur de guitare ?! Forcément, au deuxième frottage de face contre ma poitrine, zozo ne tient plus trop et tente de déboutonner mon chemisier… Je le remonte tant bien que mal pour finir notre petite dance « Babyyyyy » lui dis-je en le fusillant des yeux.

 [SAUT_PAGE]

 

 

 

Nous dansons de plus en plus collés, je dégage ce marcel trop grand et le fait voler loin dans la pièce. Là, M. Charmant y voit le feu vert et arrache ma chemise. Au moment de s’atteler au jean, je suis obligée de me contorsionner comme une limace sur qui on aurait versé de l’acide. Beaucoup trop petit ce jean taille haute. Alors que nous sommes quasi nus… « Baby ? » Nom de Zeus ! j’avais demandé à mon petit frère de compter jusqu’à 200 et de venir faire le « pote interrupteur de la scène »

Résultat, je n’ai plus aucune crédibilité auprès de mon frère qui, du haut de ses 16 ans, me toise à présent comme si j’étais une petite dévergondée…

 

Eh bien, je ne vous dis pas merci Patrick !