Ces situations qui prouvent qu’entre frangines on se taquine

Ces situations qui prouvent qu’entre frangines on se taquine

Entre rires, pleurs et crêpages de chignon, entre soeurs c'est toujours la même chanson. Entre frangines constamment on se taquine, mais on est aussi et surtout bien plus que de simples copines. Avoir une soeur sous le coude pour pourvoir parler de ses projets, ses doutes et ses soucis est une chance inouïe. En dépit de l'éventuelle différence d'âge, des préférences de chacune, du caractère, sans en avoir l'air, ces multiples situations témoignent de votre incroyable fusion.

 

Des fous rires assurés

Inutile de douter de votre soeur.  Si, par malheur, la tenue que vous enfilez ne vous va pas comme un gant, à peine sortie de la cabine, elle vous le signalera par ses gloussements. Elle est la première à rire de vous : de votre tronche d’hamster dodu suivant l’arrachage de vos dents, de votre jean troué suite à une titanesque enjambée, de votre bronzage unilatéral après une sieste en position foetale… Bref, vous êtes le bouc émissaire de votre soeurette et ça vous n’y pouvez rien. Les rôles s’inversent lorsque vous devenez son alliée. À peine débarquées à l’hôtel dans lequel vous allez séjourner, le réceptionniste vous sort une phrase que, forcément, vous n’avez pas captée. À côté de la plaque et complètement paumée, un regard vers votre frangine suffit pour vous emporter dans un fou rire mo-nu-men-tal. Même en sachant pertinemment que c’est mal élevé, vous demeurez incapables de vous arrêter.

 

La guerre est déclarée

En entrant dans la salle à manger, vous vous apercevez que votre soeur bien aimée a déjà mis la table. Alors que n’importe qui aurait qualifié cela de « gentil », vous savez pertinemment que c’est uniquement dans le but de vous la faire débarrasser. #mauvaise 

Plus sauvages encore, lorsqu’il s’agit de savoir qui va avoir droit au dernier carré de chocolat, vous partez dans un effroyable combat. De manière générale, quand quelque chose ne tourne pas rond, à la maison, c’est toujours la même chanson. Ce n’est - bien entendu - pas vous qui avez laissé le congélateur ouvert puisque votre frangine est la dernière à avoir quitter la cuisine, et puisque vous, au moins, vous avez songé à planquer votre glace Haagen Dazs sur la terrasse.

 

Oh le beau cadeau

Que ce soit pour Noël ou les anniversaires, étonnamment le bracelet Hippanema que l’on vous a offert, ne semble suffire à vous satisfaire. Vous ne pouvez vous empêcher de froncer les sourcils face au sac Céline de votre frangine. C’est toujours plaisant d’avoir un cadeau plus chouette que sa soeurette ! En revanche, lorsqu’il s’agit de dénicher un super top à votre madre, on peut dire que l’entente est au rendez-vous. Vous n’avez qu’un seul mot d’ordre : vous cotiser.

 

Une histoire de fringues

Fouiner dans le placard de votre frangine bien aimée ne vous est bien entendu jamais arrivé. Lorsqu’elle vous rétorque que vous lui avez volé son nouveau top, vous niez tout en bloc. Dans les magasins, c’est la course à celle qui trouvera le plus beau butin. Si dans les cabines, vous vous apercevez que vous êtes en train d’essayer la même tenue, c’est le crime absolu.

 

Vos chers parents

Sans y prêter attention, ils échangent constamment vos prénoms. Pas d’inquiétudes, à force, vous avez l’habitude. En dépit de ce que vous rétorquent vos parents, pour vous, il y aura toujours la chouchoute de papa et celle de maman. Vous vous lancé alors dans des compétitions pour attirer leur attention. Parfois, vous avez le sentiment qu'ils ne sont plus conscients de la différence d’âge. N’en déplaise à l’aînée, la cadette a souvent plus de liberté. Le sujet du « moi à ton âge » revient à la plupart des dîners. « Moi à ton âge je me contentais de 20 euros d'argent de poche, je n'avais pas le droit de me colorer les cheveux, ni de me maquiller autant les yeux, papa et maman ne voulaient pas que j'ai un animal de compagnie, j'avais un couvre-feu pour chacune de mes sorties...».

 

Les années passées

Petites, il arrivait souvent à vos parents de vous dégoter les mêmes jouets. Pour le coup, pas de jaloux ! Mais si par malheur le vôtre venait à se casser, il y avait toujours celui de votre frangine pour le troquer. Pas en face voyons ! C’est alors que démarrait la mission : s’introduire dans sa chambre sans se faire prendre. Le tout était de savoir où elle l’avait fourré. Et si de matérialistes vous passiez à artistes, vous optiez forcément pour de folles séances de danse ou de chant. Cela, jusqu’à ce que ça parte en engueulade en jugeant son chant simplement potable.

 

Des potins féminins

Aujourd’hui, vos retrouvailles s’alimentent majoritairement de potins bien alléchants. Sujet incontournable : vos histoires de coeur. Plus pipelette que jamais, en compagnie de votre soeur, aucun détail ne passe à la trappe. Un peu moins optimiste - ou sans doute plus vigilante que vos copines - elle se sent obligée de juger sans mâcher ses mots votre nouvelle trouvaille masculine. Normal, puisque mine de rien elle ne vous laisserait pour rien au monde entre les griffes d’un petit malin. Concrètement, si elle ne l’aime pas, elle vous le fera comprendre sans plus attendre.

 

Vos secrets inavouables

Sans avoir peur, vous confiez vos secrets les plus inavouables à votre soeur. Vous balancez même des petits potins par-ci par-là sur les membres de votre famille, en ajoutant la fameuse mention « ne le répètes pas ». Votre boîte à secrets est aujourd’hui bien remplie et d’ailleurs la sienne aussi. Vous les gardez mutuellement en réserve pour vous faire chanter. Même si ce ne sont souvent que des menaces, agrémentées sous la table de coups de pieds coriaces lorsqu’elle est sur le point de gaffer, vous avouez l’avoir pas mal de fois balancée. Vos crêpages de chignon prennent souvent d’énormes proportions, vous ne mettez guère beaucoup de temps pour vous rendre, face à votre soeur chère et tendre. Engueulades et pardon c’est souvent la même chanson. Vous vous confiez tellement que vous aimez qu'elle vous raconte tout ce qui pour elle est important. Encore aujourd'hui, vous lui en voulez éperdument de ne pas avoir été la première personne qu’elle a prévenue lorsque son copain a rompu.

Audrey Vaysse