CHRONIQUE d'une RÉDACTRICE NOYÉE #parisetsesintempéries

CHRONIQUE d'une RÉDACTRICE NOYÉE #parisetsesintempéries

Habitante d’une péniche dans le petit bras de la Seine vers Boulogne Billancourt, j’avais toujours entendu parlé du phénomène de crue sans jamais le voir.

La Seine monte blablabla, Paris les pieds dans l’eau blablabla. Ouais, ouais !

Autant vous dire que quand la grande crue parisienne a été annoncée mardi, j’ai vécu un véritable ascenseur émotionnel.

 

 

Et vive le mois de juin !

Jour 1, mercredi 1er juin 2016

En me réveillant ce matin-là, j’ai pensé pouvoir vaincre vents et marées pour aller travailler. C’était sans compter le grand écart horizontal que j’ai essayé d’effectuer pour pouvoir passer de la péniche à la passerelle : crampe, glissade et échec cuisant.

 

J’ai donc passé ma journée à tenter d’escalader la berge pour pouvoir aller barboter en bottes en caoutchouc dans l’eau qui commençait à inonder le quai.