Les PIRES RATÉS de RAGNAGNA !

Les PIRES RATÉS de RAGNAGNA !

Nos ragnagna, elles nous donnent pas mal de fil à retordre…

Et on a toutes connu des galères innommables à cause d'elles !

Exemples.

 

 

 

 

1. La première serviette

Quand, la première fois où l'on a trouvé une substance bizarroïde au fond de notre culotte Diddl, on a dû mettre une serviette hygiénique, le moins que l'on puisse c'est que ça nous a fait drôle ! Même si on pensait encore que les règles, ça faisait « grande » et qu'on était presque contente de les avoir, on a assez vite déchanté : parce qu'avoir un truc qui nous colle au derrière toute la journée, c'est pas si fun ! Surtout quand il y a des fuites parce que la serviette a bougé… Bref, l'époque où l'on a découvert l'inconfort cinq jours par mois.

 

2. Les premières crampes

Au fur et à mesure de nos règles, on a commencé à être de plus en plus consciente du travail de notre utérus. Traduction : on a un mal de chien les deux premiers jours du cycle, bloquée au lit avec une bouillotte et une montagne de Spasfon. Et quand on se rend compte que ces crampes utérines représentent à peine le huitième du tiers du quart des crampes d'un accouchement, on comprend assez vite que l'on en a pas encore fini avec cet utérus… Et on se demande quand même s'il est vraiment de notre côté ou celui de la force obscure.

 

 

 

 

 

3. Le premier tampon

Le jour où l'on s'est décidé à essayer le tampon, on était loin de se douter que l'on se lançait dans un périple sans nom. Parce que rien que quand on a sorti le Tampax de son emballage, on n'a pas tout de suite compris comment le prendre. Puis on a essayé de visualiser où il se mettait, concrètement. Alors on a pris la notice et on y a découvert un schéma de barbare : une jambe sur la cuvette, avec des instructions plutôt décourageantes type « respirez à fond, détendez-vous, pensez à autre chose »… Mais C'EST QUOI cette invention ? Bon, quand on a enfin réussi à en mettre un correctement (sans qu'il soit en travers du passage) on s'est quand même dit que c'était une invention pas si mal…

 

4. Les premières sautes d'humeur

Si on n'a pas fait le rapprochement tout de suite, on a vite remarqué qu'on était prise de manques de patience plutôt notable au moins trois jours par mois… On ne supporte plus rien, on a envie de s'énerver, même si on ne sait pas pourquoi (mais on trouve TOUJOURS une raison) et on se sent plutôt irritable – même si le mot est faible. Et puis on a compris : c'est donc ça, les fameuses sautes d'humeur hormonales ? Ah oui, et ça rate jamais en plus !

 

 

 

 

 

5. La première cup

Le jour où l'on a su que les tampons étaient faits de matières peu recommandables, on a cherché quoi faire de ces ragnagnas, qui demandent quand même un minimum d'attention… Hors de question de revenir à la serviette, encore moins au torchon lavable de l'âge de pierre. Alors on s'est dit que la cup, ça ne devait pas être si terrible… GROSSIÈRE erreur ! Quand on a voulu la tester, on a déjà mis des plombes à comprendre le pliage pour l'insérer. Et quand il a fallu aller la retirer… LE carnage. Et on ne nous avait pas vraiment prévenues qu'après notre passage, nos toilettes ressembleraient à une scène de crime.

 

6. Le premier retard

Nos règles, elles sont loin d'être nos meilleures amies. Mais bizarrement, il y a ce moment où l'on rêve de les avoir : le jour où elles ne viennent pas ! Panique à bord quand on ne se sent pas irritable alors qu'on DEVRAIT L'ÊTRE, qu'on n'a pas mal au bas ventre alors qu'on DEVRAIT, qu'on ne sort aucun tampon de sa boîte alors qu'on DEVRAIT déjà en avoir sorti trois ou quatre ! C'est le fameux retard et c'est le seul qui nous fait attendre nos règles avec impatience ! Mais on trouve AUSSI le moyen de se plaindre de les avoir une fois qu'elles sont arrivées… Et sans forcer. 

 

AP

 

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