MISÈRE : votre HOMME est MALADE

MISÈRE : votre HOMME est MALADE

Nom de nom de nom de nom ! Charmant a chopé la grippe ! Autant dire que vous êtes foutue pour une semaine.

Vous allez être réquisitionnée pour vous occuper d’une petite chose gémissante et tremblante qui ne sait plus se faire à manger, ni boire tout seul, si se laver.

Epreuve.

 

 

1. Le pic de fièvre

Lorsque la fièvre va monter, vous allez devoir gérer la bête comme un enfant de deux semaines faisant un pic de fièvre à 40. Gémissements, hurlements, vomi et bain à donner sont à prévoir…

Il ne disposera plus de ses moyens et vous prendra alors pour un genre de maman nourricière et infirmière. Il ouvrira la bouche pour dire qu’il a soif et soufflera pour dire qu’il a chaud.

Ne vous inquiétez pas, une fois son délire fiévreux passé, il ne se souviendra que des seins de l’infirmière. Votre sex-appeal est sauf.

 

 

2. Le repas

Vous avez réussi à le faire se lever. Il est à table, en caleçon, avec la couette sur le dos, les bras ballants le long de sa chaise. Vous allez lui présenter une multitude de plats faits maison, plein de vitamines, de minéraux de magnésium pour le requinquer…

Mais non, il n’en veut pas. Alors, vous allez sortir l’arme finale, l’arme de l’abdication : le burger à sept tranches de cheddar.

Là, il va dévorer. Et puis se recoucher devant la télé en vous demandant de changer les chaines parce que c’est trop dur d’appuyer sur la télécommande.

 

 

3. La boisson

En bonne infirmière, vous allez lui recommander de beaucoup s’hydrater. Il vous dira que l’eau lui donne envie de vomir, que le thé est trop chaud et que la tisane lui donne des aigreurs d’estomac.

Bizarrement l’Orangina, ça passe…

 

 

4. Les mouchoirs

Quand vous êtes malade, vous avez encore un peu de bon sens et vous dites que si vous baignez dans vos mouchoirs contaminés, la maladie risque de proliférer un peu partout. 

Lui non. Il perdra des mouchoirs à chaque chemin qu’il empruntera et vous passerez derrière pour ramasser des petits morceaux de papier morveux. Du coup, vous avez de forte chance de choper sa crève.

 

 

5. L’amour

Dans cette vague de maladie, il aura parfois des élans d’amour incontrôlé et extrêmement dangereux pour votre santé.

Pour vous remercier, il s’approchera de vous avec ses yeux gonflés et son nez mouillé, saisira votre visage et vous dira « De t’aibe bon abour » avant de vous rouler un tractopelle.

Si vous le voyez s’approcher de vous les deux mains tendues, jetez-lui immédiatement une boîte de Doliprane dans la figure pour faire diversion et courrez vous cacher dans la salle de bain en faisant attention de ne pas glisser sur un mouchoir.

 

Vous avez gagné une semaine de pension-grippe : à vous d’être malade !

 

Léa Philippe

 

 

 

Crédit Photo : Pinterest