Allez-vous TROUVER l’ÂME SŒUR ou le PRINCE CHARMANT ?

Allez-vous TROUVER l’ÂME SŒUR ou le PRINCE CHARMANT ?

On voit bien votre sourcil levé et votre air septique qui dit « Heeiiiin ? ». Pas de panique, on va s’expliquer…

L’âme sœur peut être vue comme une réalité, le Prince Charmant lui, est souvent plus une chimère…

Explication.

1. Le Prince Charmant, prince des fantasmes

Tomber raide dingue du « prince charmant » arrive à toutes. Le problème, c’est qu’on voit en lui l’âme sœur, l’homme idéal, la clef du bonheur, le rêve à portée de main…

Or bien souvent, c’est certes un très joli fantasme mais qui ne tient pas sur la longueur. Le cheval blanc use rapidement ses sabots, sent la pollution et fait du crottin qui pue comme tout le monde…

Avant de se lancer avec le Prince Charmant, on se demande si on l’aime lui, ou simplement son veston doré et son sourire Email Diamant… Si vous penchez pour le sourire, attention de ne pas vous casser les dents quand le Prince redeviendra crapaud.

2. L’âme sœur, reine du solide

L’âme sœur ne vient pas en cheval blanc, tout au plus en poney sympa. Elle n’a pas forcément le cheveu brillant et le sourire éclatant mais a… TOUT ce qui vous correspond.

Passions, attitudes, croyances, éthique, envies, projets… C’est vous en mieux (croit-on, parce qu’on l’admire notre âme sœur).

Être à ses côtés, c’est simple, doux, confortable et rassurant. On ne se voit pas ailleurs, parce qu’ailleurs, tout à l’air plus compliqué et plus sombre.

Prendre un chat ? Faire un bébé ? Soigner sa grand-mère ? Tout s’envisage sans craintes avec l’âme sœur.

Contrairement au Prince Charmant qui nous met souvent dans une position inconfortable : « Mais que fait-il ? Vas-il aller se taper Blanche Neige ou Cendrillon parce qu’il en marre de moi ? »

L’âme sœur, c’est du solide.

3. Le désir, trompeur maléfique

Ce qui nous perd entre l’un et l’autre, c’est le désir, ce foutu désir animal qui nous guide parfois à tort… C’est la pulsion, la tartine de Nutella quand on est au régime, le jambon-beurre-fromage de la voisine quand on a pris une salade, le pectoral sculpté quand on a une fesse molle…

Sauf qu’un fois la tartine croquée, on est calée, on n’a plus faim et on s’ennuie en regardant son bourrelet pendouiller.

Si on avait raisonné un poil, on aurait su qu’en choisissant l’âme sœur on aurait eu l’entrée, le plat et le dessert. Mais trop gourmande et affamée on s’est plantée.

Alors peut-être faudrait-il qu’on boive un grand verre d’eau pour faire passer la faim, que l’on suive son cœur raisonné (pas celui qui nous hurle : « MANGE-LES ces trois PAINS AU CHOCOLAT ! MANGE ! ») et qu’on découvre avec bonheur l’âme sœur qui tourne autour de nous ?

 

LP.

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