Et si être EN COUPLE était IMPOSSIBLE ?

Et si être EN COUPLE était IMPOSSIBLE ?

Pas envie, pas le temps, pas le bon… Serait-ce devenu un casse-tête si complexe, que le couple deviendrait un lointain souvenir que nos parents raconteraient depuis leur maison de retraite ?

On se le demande…

1. Envie de liberté

On a l’impression que cette soif criarde de « Liberté » se mélange parfois avec incohérence dans les esprits. On entend certaines femmes revendiquer leur célibat comme un combat et une lutte à mener encore et toujours pour garder toute leur liberté.

Être libre à deux serait donc impossible ? Pourtant, une personne libre + une personne libre devrait faire deux fois plus de liberté ? Une association à envisager non ?

2. Haine de l’homme

Il faut avouer qu’on a un peu une dent contre le masculin. On est un peu revancharde parfois, avec tout ce que l’on a subi et subissons encore, on a parfois envie de leur fiche un bon coup de pied dans les couil***. La faute à qui ? À certains gros nazes qui continuent de penser comme une bande de mammouths survivants !

Mais attention, plutôt que de vouloir dégoter un coup de genou dans toutes les paires de testicules que l’on croise, choisissez votre cible, et faites des bons zozos des alliés, c’est ceux-là qu’il faut garder précieusement.

3. Victoire de la femme seule

On voit parfois le célibat comme le triomphe de la femme qui sait se débrouiller seule. On le sait, bien sûr qu’elle se débrouille seule, mieux que quoiqu’onques même ! Boulot, passion, enfants, elle cumule à l’infini (c’est ça qui est injuste d'ailleurs).

Cependant, se faire aider, un peu, parfois, légèrement, n’est pas synonyme de soumission. Se dire qu’être épaulé, ça fait du bien, est naturel, pour un homme comme pour une femme. Et il faudrait peut-être arrêter de vouloir TOUT faire toute seule, au risque d’exploser.

4. Peur de souffrir

Il y a un gros facteur qui pousse les gens à ne plus se mettre en couple : la peur de souffrir. L’inconnu fait peur, et une fois que sa vie roule, on n’a plus envie de voir son petit rythme chamboulé ! On préfère se laisser couler plutôt que de vivre les remous fatiguants de l’amour.

Certes, l’amour c’est crevant, ça foire souvent, et ça fait pleurer. Mais quand ça marche, qu’est-ce que c’est beau !

5. L’homme trop parfait

À force de films, de séries, de bouquins, de photos Pinterest qui nous dépeignent les hommes de telle et telle manière, on finit par se façonner un homme idéal totalement inexistant. Il doit avoir une barbe, savoir faire du poisson poché au safran, être délicat et créatif, aimer lire, aimer le sport, être féministe, être protecteur et avoir une mère soixante-huitarde hyper cool.

Non pas qu’il faille se fader le premier tocard venu, mais un soupçon de souplesse aiderait parfois certaines belles rencontres à aboutir ! Sinon, on peut adopter un tamagotchi et le faire renaître à la moindre erreur qu’il fait.

6. Le temps du partage

Avoir juste du temps pour partager avec quelqu’un semble devenu de plus en plus difficile… Partager a changé de signification : c’est un partage de photo sur Instagram, c’est un partage d’article cool sur son mur Facebook, un retweet funky pour sa communauté de twitos… Mais partager du temps, à deux, sans public, sans selfie ? C’est une folie !

Pourtant il n’y a peut-être que ce temps-là qui est vraiment important. Que celui-là qui restera sur notre lit de mort. Que ces moments qui fabriqueront de vrais et grands souvenirs…

7. Le couple-lutte

Le couple est peut-être en train de mourir parce qu’il est de plus en plus perçu comme une lutte. C’est vous contre lui. Il vous veut forcément du mal, se fout forcément de vous, est forcément un gros salaud de mec "comme tous les autres".

Et si on trouvait simplement un mec bien, qui ne veut pas forcément nous piétiner la figure en nous trompant quarante fois par semaine ? Le gros salaud existe, c’est indéniable, mais le type bien aussi !

 

À vos amours !

 

Léa Philippe

Crédit Photo : Pinterest