COMMENT faire la GUEULE dignement ?

COMMENT faire la GUEULE dignement ?

Vous êtes une râleuse professionnelle, vous faites tourner en bourrique n’importe qui et savez jouer du caprice comme personne !

Mais savez-vous faire la gueule correctement ?

1. Le bon moment

Ouuuuuh, là ça va barder ! Vous attendez calmement que tout le monde soit rentré à la maison et que le public soit bien là puis… BIM ! Mine étonnée : « Qu’est-ce que c’est que… ! », « Non, mais je RÊVE ?! » et c’est parti mon kiki pour une gueulante monumentale suivie d’une bonne tronche.

Mais attention, il faut savoir faire la tronche au bon moment pour marquer les esprits. Finissez votre coup de gueule en beauté puis, plus un bruit. Mutisme total ! On ne relance pas la machine à gueulante alors qu’on a fini en beauté, sinon, on passe pour une hystéro finie…

2. La bonne attitude

On aimerait bien piquer aux enfants leurs sourcils exagérément froncés et leur moue boudeuse, mais lorsqu’on a essayé, Charmant a éclaté de rire…

Du coup, on a travaillé une technique bien plus adulte et bien plus efficace : l’œil nonchalamment hautain. Cela consiste à avoir le sourcil légèrement levé, le regard absorbé par toute autre chose que la personne-cible. Cela rend fou. Zozo aura envie de briser la glace, car cette attitude met un malaise profond et fait réfléchir…

3. Le bon soupir

Non vous ne pouvez pas lancer votre ordinateur par terre pour manifester votre mécontentement…

Optez donc pour une technique plus subtile : le soupir. Mais attention, pas cent-cinquante soupirs en trois minutes. Un seul et unique soupir que vous allez pousser au bout d’une demi-heure de tronche assidue. Long, puissant et désespéré. Il rappellera ainsi que vous avez toujours le drame en tête, et que cela vous mine. Imparable pour un appel aux excuses…

4. La bonne reprise de contact

Rien de pire que de faire croire à Zozo qu’avec le temps, vous allez vous calmer… Comme si votre gueulante n’était pas hyper-supra-importante !

Non, il faut qu’il se plie aux excuses. Au bout d’une heure ou deux de tronche, fixez-le droit dans les yeux, les sourcils froncés, mi-colères, mi-inquiets. Attention, ne sciez pas - c’est le moment ou souvent, on se marre. Attendez qu’il dise quelque chose, laissez un silence, et discutez. Posément, avec une économie de mots qui le poussera à parler.

5. La bonne réconciliation

Post-discussion, vous avez le droit de baisser les armes. Votre sourcil se déride, votre regard s’adoucit, mais, mais, mais… Votre petite langue de vipère reste encore active. Une petite phrase piquante préparée pendant les deux heures de tronche sera la bienvenue pour lui rappeler la gravité de son acte : NON NON ET NON, on ne met PAS les soutiens-gorges dans la machine !

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