« Récits de saveurs familières » de Erri De Luca – Quand la cuisine devient littérature.

Attention, ce petit livre ne se déguste pas, il se savoure à la petite cuillère. Dans Récits de saveurs familières, Erri De Luca ne nous parle pas juste de cuisine. Il nous parle d’enfance, d’amour, de transmission. Il nous parle de l’Italie, bien sûr, celle qui mijote, qui roussit, qui chante même dans la vapeur d’un plat de pâtes.


« Récits de saveurs familières » de Erri De Luca – Quand la cuisine devient littérature.

1 - Pourquoi on adore ce livre ?

Au fil des pages, l’auteur napolitain raconte ses souvenirs gustatifs avec la précision d’un poète et la tendresse d’un fils. Chaque chapitre est une évocation — d’un plat, d’un moment, d’un geste hérité. Des saveurs simples, mais gravées à jamais dans la mémoire. Un oignon frit. Un pain. Une soupe. Rien d’exotique, tout d’essentiel.

C'est une déclaration d’amour aux racines, aux mères, aux odeurs d’antan. Erri De Luca n’écrit pas un livre de recettes, mais un livre de reconnaissance. Ses mots sentent la farine et la nostalgie. Et surtout : ça donne faim de vivre.

Et puis, dans ce monde saturé d’images et de tendances food, quel plaisir de revenir à l’essentiel : une écriture sobre, élégante, habitée. Le goût des choses simples, en somme.


2 - Pour qui est ce livre ?

Pour celles et ceux qui aiment les livres qui se lisent comme on ouvre une boîte de biscuits oubliée. Pour les gourmands de mots. Pour les enfants devenus grands qui savent que la cuisine, parfois, c’est tout ce qu’il reste de l’amour.


3 - On lit ou pas ?

Évidemment. Récits de saveurs familières est un concentré d’émotion lente, un petit bouillon d’âme à consommer sans modération.





Editions Gallimard : 18€