Culture
Ta promesse de Camille Laurens : Quand l'amour vire au cauchemar judiciaire
Dans Ta promesse, Camille Laurens nous entraîne dans une histoire d'amour qui tourne mal, explorant les méandres de la manipulation et de l'emprise psychologique. Le roman suit Claire Lancel, une écrivaine renommée, qui tombe sous le charme de Gilles Fabian, un marionnettiste charismatique. Leur relation, débutant comme une romance idyllique, se transforme progressivement en un piège toxique, menant Claire à commettre un acte irréparable. Accusée de tentative de meurtre, elle se retrouve devant un tribunal, contrainte de déconstruire point par point leur histoire pour se défendre.
"Tata" de Valérie Perrin : embarquement immédiat pour une saga familiale inoubliable.
Valérie Perrin revient avec Tata, une fresque familiale hilarante et poignante où les secrets enfouis ressortent à coups de cassettes vintage et d’un cadavre… remort. Si vous aimez les romans qui mêlent mystère, tendresse et humour, ce livre pourrait bien devenir votre nouvelle obsession.
Au grand jamais de Jakuta Alikavazovic : le roman d'une disparition
Dans Au grand jamais, Jakuta Alikavazovic creuse le mystère d’une mère disparue — une poétesse autrefois reconnue, désormais effacée — et donne voix à une fille devenue à son tour mère, qui arpente les silences de l’histoire familiale. C’est un roman où l’absence prend forme, où les non-dits se font architecture de mémoire.
Les prénoms de Florence Knapp : et si un prénom changeait le cours de votre vie !
En 1987, au lendemain d’une tempête puissante, Cora se met en route avec sa fille de neuf ans pour déclarer la naissance de son nouveau-né. Le père, Gordon, impose sa tradition familiale, l’enfant portera son prénom. Mais Cora hésite. Et s’ouvre alors une fiction en trois trajectoires possibles : trois prénoms, trois versions d’une existence. Ce concept intrigant fait le cœur de Les prénoms.
Un monde nouveau de Jess Row : la fracture tragique d'une famille américaine.
Les Wilcox auraient pu être une famille comme les autres, mais Un monde nouveau de Jess Row creuse les fissures invisibles : disputes conjugales, deuils, identités brisées. Entre passé tragique et présent incertain, ce roman frappe par sa justesse, son amplitude, sa gravité légère.
"Les Éléments" de John Boyne : quand la culpabilité traverse eau, terre, feu et air
Avec Les Éléments, John Boyne orchestre une fresque romanesque en quatre mouvements. Chaque récit s’incarne dans un élément — eau, terre, feu, air — et dans une vie abîmée par le poids des fautes, des secrets ou des silences. Quatre histoires singulières, mais reliées par une même interrogation : peut-on réparer ce qui a été brisé ?
Haute-Folie d'Antoine Wauters : le poids des racines, la foudre du silence
« Je crois que certains êtres ne nous quittent pas, même quand ils meurent… » Dans Haute-Folie, Antoine Wauters nous convie à une traversée de la mémoire, de la disparition, de la folie latente. Josef naît au cœur d’un incendie familial, sans savoir ce qui le lie à ce lieu nommé « Haute-Folie ». Entre ombre et vérité, ce roman explore ce qu’on tait, ce qu’on oublie, et ce qu’on porte en soi quand rien n’a été raconté.
Combustions de François Gagey : entre apocalypse et satire sociale
Paul, Darko, Baptiste : trois hommes parisiens, renommée, ambitions, illusions — jusqu’au jour où la centrale nucléaire de Flamanville explose, les enfermant dans un territoire contaminé. Dans Combustions, François Gagey ne nous offre pas un roman catastrophe classique, mais une fresque humaine acérée : quand l’apocalypse révèle les masques, que reste-t-il de l’âme ?
La vie selon Zoé d'Éléonora Galasso : amitié toxique ou passion absolue ?
Zoé entre dans le récit comme un éclat : fascinante, insaisissable, une présence magnétique qui fait vaciller la vie de la narratrice. Dans La vie selon Zoé, Éléonora Galasso nous offre un premier roman baroque et tendre, où l’amitié devient une flamme, et où ce que l’on voit n’est qu’ombre. Une lettre d’amour déguisée ? Peut-être davantage.
La forêt de flammes et d'ombres d'Akira Mizubayashi : quand la guerre brûle ce qui ne se voit pas
Tokyo, hiver 1944. Ren Mizuki trime au centre de tri postal, partageant passions et espoirs avec des jeunes artistes, avant que tout bascule. Dans La forêt de flammes et d’ombres, Akira Mizubayashi raconte non seulement les ravages visibles d’une guerre — feu, destruction, mutilations — mais les cendres invisibles : la perte d’identité, la blessure de la beauté, les ombres qu’on porte longtemps après la fin des combats.
Il pleut sur la parade de Lucie-Anne Belgy : La météo capricieuse du couple moderne
Lucie et Jonas s’aiment. Lui est juif, elle non. Ils tombent amoureux, fondent une famille, puis découvrent que les nuages qui s’accumulent ne sont pas seulement ceux de la différence — ce sont ceux des attentes, de la culpabilité, de la colère. Il pleut sur la parade est un premier roman qui dit que l’amour ne suffit pas toujours à balayer les ombres.
"Crache le soleil" de Camille Goudeau : quand l'ombre devient icône
Éléonore Poussière ne voulait pas devenir un symbole. Juste disparaître, se reconstruire, respirer sans être regardée. Dans Crache le soleil, Camille Goudeau nous plonge dans une métamorphose lente : de l’anonymat à la visibilité forcée, du silence intérieur aux regards publics. Un roman puissant, qui explore ce que signifie exister quand ton image t’échappe.