CONTRACEPTION : je veux CHANGER mais j'hésite

CONTRACEPTION : je veux CHANGER mais j'hésite

A force d’entendre de sales histoires sur la pilule et ses hormones, Vagino Del Toro et moi, nous ne savons plus où donner de la tête : jeter immédiatement cette plaquette non terminée et me ruer vers des méthodes plus « douces » ? (quitte à me retrouver avec un polichinelle dans le tiroir ?)

Dire à Zozo que nous allons maintenant mettre en pratique l’abstinence sexuelle, rapport au fait que je ne veux pas de mioche tout de suite ?

Garder ce bon vieux comprimé qui est ma sécurité anti-bébé baveux ?

Besoin d’un point urgent ! 

1. J’ai pleiiiiin de questions dans ma tête

Évidemment, là, le mieux placé pour me conseiller, en toute logique, c’est mon gynéco.

Mais comme il me faut à peu près 6 mois d’attente pour obtenir le précieux sésame, à savoir un rendez-vous avec lui, je peux commencer par choper des infos claires, détaillées et précises, sur un site comme http://www.choisirsacontraception.fr/

Une bonne vue d’ensemble de tout ce qui s’offre à moi pour éviter de me retrouver en cloque sous peu, et une bonne base pour noter toutes les questions que je pourrai poser du coup en toute sérénité à Doc’ Yuki quand j’aurai réussi à le voir.

2. Je veux juste une contraception fiable à 100 %

Bon, je sais que ça n’existe pas, en vrai, mais ce qui m’importe avant tout, c’est que je ne suis absolument pas prête à tomber enceinte pour le moment. Trop de fiesta à prévoir, trop de margarita party, trop de sushi soirées et surtout, trop de grasses mat’ !

Du coup, moi, les hormones, j’y tiens à fond, et pour mettre toutes les chances de mon côté, j’opte pour l’anneau vaginal ou bien le patch, qui me garantissent d’être tranquille pendant 3 semaines sans avoir de sueurs froides à l’idée d’avoir oublié mon précieux comprimé…

3. Je veux être bien protégée mais ne plus « subir » les hormones

Les œstrogènes et la progestérone, j’ai décidé que j’en avais assez avalé, mais, n’en déplaise à mamie Berthe, qui me parle de mon horloge biologique à chaque repas de famille, je n’ai absolument pas prévu d’avoir un bébé dans les prochaines années.

Du coup, j’examine avec soin l’usage du stérilet, ou plus précisément le DIU au cuivre : il dézingue les spermatozoïdes sans aucune hormone, et est uuuuultra fiable pendant au moins 4 ans. Banco !

4. Je n’ai pas besoin d’être protégée en permanence

Comprendre : je suis célib’ et je n’ai pas une activité sexuelle délirante (en tout cas, pas à deux !).

Là, je vise le préservatif, masculin ou féminin, qui me protège avant tout (et c’est quand même ultra important) contre les MST. Il fait aussi bien le job si correctement utilisé, pour ne pas me retrouver avec un test de grossesse positif et pas de papa à l’horizon…

5. Je veux juste oublier ma contraception

J’ai zappé trop de comprimés, fait cinquante mille tests de grossesse pour cause de vomissements inopinés ou de décalages horaires foireux, et aujourd’hui je n’aspire qu’à une chose : la tranquillité d’esprit quand je me jette sur Charmant.

Je place tous mes espoirs dans l’implant, après avoir testé une pilule progestative qui a le même effet, pour être sûre que ça me convient bien.

Et une fois la chose bien en place sous mon bras, j’apprécie de l’oublier pour les trois prochaines années !

 

Aurélie Poumailloux

Crédit photo : Pinterest