J'aimerais trouver LA COUPE de ma VIE

J'aimerais trouver LA COUPE de ma VIE

Ma crinière, c’est un peu mon bébé… On n’y touche pas comme ça ! SURTOUT quand on est coiffeur.

Parce que la folie des pointes de 12 cm, je l’ai déjà connue et je ne laisserai PERSONNE d’autre me mutiler la tignasse.

Mais bon, j’aimerais quand même bien tenter des coupes, histoire de trouver THE ONE ! Alors j'ai réfléchi à quelques subterfuges de secours...

 

1. La débrouille

Cette frange, j’ai toujours voulu la tester… Sauf que courageuse n’est PAS un adjectif applicable quand il s’agit de ma crinière ! Parce que tenter la frange, c’est prendre le risque de devoir attendre une repousse longue et laborieuse, avec une transition particulièrement pourrie. Alors je m’en improvise une : en prenant une mèche et en essayant de la rouler sur mon front, en découpant une mèche du dessous pour me la coller délicatement sur le front ou en en dessinant une au marqueur. Tous les moyens sont bons, on parle d’un des plus GRANDS sauts capillaires, là quand même !

 

2. L’emprunt

Qui n’a jamais disposé des longs cheveux de sa cousine ou de sa petite sœur pour se les mettre autour du visage, histoire d’avoir une idée de ce à quoi on ressemblerait « quand on sera grande » ? Eh bien, j’y suis : je SUIS grande ! Sauf que je ne suis toujours pas plus avancée sur ma trogne avec des cheveux longs. Je peux donc réitérer l’expérience avec les cheveux longs de ma collègue ou ceux de ma voisine. Histoire d’être vraiment fixée, quoi.

 

3. Les photos souvenir

J’ai retrouvé des photos de mon adolescence. C’est nettement moins cher qu’un coiffeur-visagiste et c’est tout aussi (voire carrément plus) parlant ! Parce que les photos de moi à 13 ou 14 ans, ça me donne déjà une vague idée de ce qui ne me va pas. Mais pas DU TOUT. Du genre la raie au milieu et les cheveux plaqués derrière les oreilles, la frange de poney mi-lisse-mi-grosse-ambiance-du-frisage ou encore les trois mèches décolorées blond pipi qui se battent en duel. Bon, voilà qui élimine pas mal d’options dans ma recherche de la coupe parfaite.

 

4. Les magazines

Pour tenter d’entrevoir une coupe qui m’ira le mieux du monde (rien que ça) j’ai récupéré tous les magazines de mes dernières salles d’attente en date : dentiste, homéopathe et gynéco confondus. Et j’ai collé ma tête à la place de tous les visages possibles et imaginables. Histoire de voir ce qui me va le mieux. Et aussi un peu pour voir ce que ça fait d’avoir sa photo en couverture de « Vogue ».

5. Le coiffeur de la dernière chance

Bon, il y a bien un moment où il va falloir que je baisse les armes et que je fasse le premier pas. Il arrive un jour où l’on est contrainte à… faire confiance à un coiffeur. MAIS, certainement pas choisi au hasard. Le coiffeur qui s’approchera de ma tignasse sera trié sur le volet. Alors coiffeur, il y aura MAIS après une étude de marché, la plus poussée de toute l'Histoire des marchés mondiaux. Juste pour limiter la casse, parce que NON, je ne rigole pas avec mes cheveux chéris.

 

AP

Crédit Photo / Pinterest