J'ai DÉTOXÉ des réseaux SOCIAUX : mode d'emploi

J'ai DÉTOXÉ des réseaux SOCIAUX : mode d'emploi

Voilà cette année, comme bonne résolution, j’ai choisi de faire une cure detox.

MAIS comme j’aime vraiment trop la raclette les soirées crêpes les frites bien grasses et les omelettes au fromage, ce sera une detox un peu particulière…

Un décrochage en règle de Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, Snapchat et compagnie ! Oui oui, c’est possible… 

1. Avec des objectifs réalisables

Comme un petit enfant à qui on imposerait un créneau horaire limité pour regarder les dessins animés à la télé, je me suis fixé des tranches pendant lesquelles j’ai le « droit » de me gaver d’infos aussi passionnantes les unes que les autres : qui a mangé de la choucroute à midi, qui a testé le nouveau filtre de la dinde qui danse sur Snapchat, quel hashtag je vais pouvoir placer dans ma prochaine publi…

Et, le reste du temps, j’utilise mon téléphone… bah, pour téléphoner, en fait.

2. Avec une nouvelle occupation

Arrêter d’aller sur Insta toutes les deux secondes, c’est un peu comme quand j’ai essayé d’arrêter la clope, au nouvel an : au début, je tiens, tout va bien, et puis il suffit du moindre coup de stress (comme une feuille morte mouillée menaçant de me faire glisser sur le trottoir, par exemple), et là c’est la dégringolade, avec une rechute massive…

Histoire de mettre toutes les chances de mon côté, cette fois, je m’occupe la tête et les mains, tout bêtement : j’attaque des coloriages mandala, je fabrique des makis maison avec ce mini bazooka reçu en cadeau et jamais utilisé, je me plante devant le miroir jusqu’à ce que j’aie enfin réussi à tracer un trait de liner parfait à droite ET à gauche…

3. Avec des apéros

Oui bah chacun fait c’qu’il peut avec les moyens du bord, hein.

Donc, dans la mesure où l’un des moyens les plus sûrs et efficaces de me faire lâcher mon téléphone des yeux plus de 30 minutes, c’est d’être en bonne compagnie, de préférence avec de la bonne bouffe et du bon pinard (oui oui, toujours avec modération), je suis devenue organisatrice d’apéros hors pair.

Un peu fatigant sur le long terme, mais ça marche !

4. Avec un (gros) tri

En fait, je me suis aperçue que si j’allais aussi souvent sur Facebook, c’était toujours pour me retrouver avec les mêmes publis un peu relous : Solène et son chat qui mange sa pâtée dans toutes les positions, Thomas et ses blagues vaseuses qu’il adore partager à tout va, Julie et sa croisade anti-viande qui me donne envie de m’enfiler un bon gros steak, Jeannot qui croit que sur un malentendu, quelqu’un va finir par liker son post geek incompréhensible…

Bref, après avoir gentiment masqué tout ce beau monde, je me suis rendue compte qu’il restait surtout… du vide !

5. Avec la solution de l’extrême

Le piège : la soirée seule dans le canap’, après avoir englouti des heures de The Crown sur Netflix.

Oui, c’est souvent dans ces moments-là que je me sens un peu au bout de ma vie, et que je ne sais plus du tout quoi faire de mes dix doigts ni de mon cerveau. Du coup, l’appel du smartphone devenant irrépressible, je sens que je vais craquer et filer voir la dernière story que je suis SÛREMENT en train de louper…

Sauf que, maligne comme je suis, j’ai pensé avant à un petit truc machiavélique : j’ai viré purement et simplement toutes ces applis qui me veulent du mal.

Et comme je ne connais pas mes mots de passe par cœur, le temps que j’arrive à tout remettre, je pense que la detox sera accomplie !

 

Aurélie Poumailloux

Crédit photo : Pinterest