J'ai SAUVÉ mes POINTES de cheveux FOURCHUS #NobeldelaPaix

J'ai SAUVÉ mes POINTES de cheveux FOURCHUS #NobeldelaPaix

Entre mes pointes de cheveux et moi, qu’on se le dise, c’était un peu la guerre ces derniers temps... Peut-être du fait de mon impasse quasi systématique sur les moments cocooning que l’on s’offrait avant, ma crinière et moi.

Manque de temps ou crises de flemmingite aiguë, je dois avouer que je n’ai pas été la plus attentionnée des chevelues…

Mais il est temps de hisser le drapeau blanc et de repartir sur de bonnes bases. Oui, je veux reconquérir mes pointes chéries et je vais me faire un plan d’attaque en béton pour y parvenir !

1. Le brossage magique

Erreur numéro un : j’avais complètement éradiqué le brossage de ma routine ! HORREUR ! Je me suis rendu compte que c’était exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Le brossage est LA routine qui permet d’enlever les déchets du cheveu qui justement le fragilisent ! Excès de sébum, de pollution, de soins mal rincés… tout autant de facteurs qui alourdissent le cheveu et encouragent donc les fourches.

Alors j’ai ressorti ma brosse en poils de sanglier, et je l’ai déposé bien en évidence dans ma salle de bain, à côté du miroir (et du dentifrice, comme ça, impossible de passer à côté) ! Matin et soir, j’ai repris le brossage de ma crinière et je dois dire qu’elle me le rend plutôt bien. 

 

2. Le séchage de la mort

Erreur numéro deux : je me suis toujours essoré les cheveux en les frottant dans une serviette de bain ! Hiiiiiiii, malheur ! Déjà, l’essorage par frottement devrait carrément être interdit dans la Constitution des Droits des Cheveux : c’est un ENFER pour ma crinière de star. Mais aussi parce que la serviette éponge est beaucoup trop rude pour ma chevelure en détresse.

Alors frotter mes cheveux mouillés (donc plus sensibles) dans une serviette éponge, autant dire que c’est un peu LE combo de la pointe fourchue ! Non seulement j’éradique la kératine en les frottant (c’est le film protecteur du cheveu) mais en plus je provoque les fourches moi-même ! Alors je me contenterai à l’avenir de les essorer dans mes mains et de les laisser tranquilles avec cette serviette éponge maléfique !

 

3. Les soins adaptés

Je ne me préoccupais des fourches qu’une fois qu’elles étaient sous mon nez. ERREUR numéro trois : la fourche, c’est un peu la ride du cheveu. Une fois qu’elle est là, il est déjà trop tard. Alors j’ai tenté de les prévenir plutôt que de les guérir. J’ai donc dû me pencher sur les soins que j’utilisais : peut-être n’étaient-ils pas assez compatibles avec ma nature de cheveux.

Alors j’ai opté pour des soins et shampoings à base de kératine, histoire d’aider ma chevelure à reprendre du poil de la bête. La kératine, c’est cette couche protectrice qui englobe le cheveu et qui l’isole de toute agression extérieure (soleil, froid, colorations chimiques,…). C’est un peu la cure de gelée royale de ma crinière, quoi.

 

4. Le bon geste

J’ai aussi revu toute ma routine cheveux. Parce qu’avec le nombre de shampoings, après-shampoings ou encore masques que j’ai dans ma baignoire, j’ai fini par me dire qu’il y avait anguille sous roche… Et c’était même PLUS gros que ça !

Pour une efficacité supersonique, il faut faire un après-shampoing après chaque shampoing et de le laisser agir sur cheveux essorés ! Bon, qu’on se le dise, je n’avais jamais pensé à essorer mes cheveux entre mon shampoing et mon soin… Mais ce que j’ignorais d’encore plus loin, c’est que le masque hydratant que je fais une fois par semaine est à appliquer… sur cheveux SECS ! Parce qu’un cheveu mouillé est moins absorbant qu’une fibre sèche. En fait, ça paraît plutôt logique… Une fois qu’on le sait, quoi.

 

5. Les ciseaux

Le meilleur pour la fin – ou pas – parce que je SAIS que c’est la partie que vous redoutiez depuis le début : le coiffeur. Mais pas de panique, inutile de tout couper ! Mais quand les fourches sont là, c’est que le cheveu est déjà fatigué et abîmé. Alors la meilleure des solutions reste de couper les pointes, histoire de leur redonner vie.

Ma crinière a ressuscité ! Débarrassée de ses pointes lourdes et malades, elle m’a remercié en repoussant de plus belle et en DIX FOIS plus canon. Parce qu’il vaut mieux couper quelques pointes abîmées que d’essayer de sauver un cheveu qui vous fait déjà un pied-de-nez ! Un peu comme si vous essayiez de sauver l’iceberg face au Titanic, quoi. Franchement ? Autant couper !

 

AP

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