Le BURNT-OUT des MAMANS, comment s’en SORTIR ?

Le BURNT-OUT des MAMANS, comment s’en SORTIR ?

Un mini-humain, c’est mignon, c’est gentil, c’est un ange tombé du ciel, un bonheur qui nous envahit, un but dans notre vie…

Pas si sûr ! En tout cas ce n’est pas ce que vous diront ces mamans qui jonglent entre les couches, les vaccins, les médecins, les pleurs et la culpabilité que la société leurs fait porter : « Serais-je une mauvaise mère », « Ne me réjouirais-je pas assez d’avoir enfanté un Dieu » ?

Non, clairement, il faut remettre les choses à plat, un bébé c’est sympa mais c’est parfois juste infernal.

1. Les signes

Fatigue, anxiété, hyper-irritabilité, crise de larmes, envie irrésistible de jeter ce petit monstre par la fenêtre…

Tant de signes plus ou moins forts qu’il ne faut pas prendre à la légère. Certes, être fatiguée est normal, mais ne tenir plus que sur les nerfs et devoir masquer sa tristesse ne l’est pas.

Il faut penser à prendre soin de soi et à accepter que là, c’est trop. Réorganisation du planning avec le papa, sortie cinéma sans enfants, pause lecture où personne ne doit vous déranger… Apprenez à déléguer, vous devez vous retrouver.

2. L’enfant idéal

Etant donné que le job ne va pas très bien (en tant que femme, on rame toujours complètement pour accéder à des promotions dignes de ce nom #MerciSociétéDeMacho), nombreuses femmes reportent leur féminisme de « working-girl » sur un féminisme plus « nature-et-vie-bio ». Une façon de maîtriser sa vie de femme via le biais de l’écoute de soi, de l’écoute de la nature, du partage aux autres et du quinoa.

C’est tout à fait respectable, mais là encore, les femmes se mettent une pression trop forte. Arrivées dans la maternité, elles misent tout sur l’enfant parfait qui deviendra un mini-soi version super-héros.

Sauf que cet enfant-idéal est bien souvent très décevant et pas à la hauteur des espérances… « Mais pourquoi il déteste les brocolis alors qu’ils sont bio ? », « Mais pourquoi il ne fait toujours pas ses nuits alors que j’ai lu 47 bouquins sur la question ?! » et « Pourquoi il ne maîtrise pas correctement l’art des gommettes alors que c’est atelier ludique à 15h42 tous les jours ? »

On ne choisit pas ses parents mais on ne choisit pas ses enfants non plus ! Il faut savoir lâcher du lest, accepter de le trouver chiant et s’avouer que parfois, on en a ras le bol.

Faire le deuil de la maternité parfaite est indispensable, ce petit nain va grandir encore et toujours et vous faire suer bien des années. Autant être prévenue pour pouvoir relativiser !

3. La maternité idéale

Plus on se met la pression, plus on tombe de haut. Depuis le début on croit pourvoir devenir un mère-Instagram, pleine de bébé bien habillé et sans vomi, de sieste mignonne et de ventre de grossesse disparu en deux semaines…

Sauf que cette pression ambiante à devenir une mère-modèle ruine n’importe quelle vraie mère. Mieux vaut partir de l’idée « Qu’on fera comme on pourra », « qu’on improvisera beaucoup », « qu’on ratera sans doute », « que ce bébé sera merveilleux mais surement pas parfait. » Cela permettra de dédramatiser les situations difficiles et de porter un regard plus doux sur soi.

 

Allez, une pause-café après avoir changé ce chemisier plein de bave !

 

Crédit Photo / Pinterest